Blog d'une victime de la métropole

14 novembre 2006

Excuses !

Je suis désolé.

Je suis une vraie victime ces temps-ci. On prend de mon temps partout.

Je reviens avec la suite bientot !!

J'vous aimes quand même !!

Paix dans vos tête/coeur

xxxxx

03 novembre 2006

Cause de mon absence. Tome 1.

Les yeux autorisant étaient bien beaux. C'est l'attitude le reste du temps qui laissait à désirer !! Mais ne vous en faites pas. Cette absence prolongée avait un nom. Et toute une raison d'être !!

Ça a commencé comment cette histoire là dont ? Aaahh oui !! Un sauvetage !! Ça doit faire un bon trois mois de ça. Elle était là, à l'entrée de l'Endroit (un gentleman ne dit pas ce genre de chose !). C'était une nouvelle, comme il y en a souvent. Un joli sourire, mignonne, mais tellement pas mon genre. Vous savez, moi, les petites blondinettes ?! Bon. Cela dit, c'est là que je l'ai vu pour la première fois, et c'est aussi intégralement ce que j'avais pensé. Mais là demoiselle était en détresse ! Un vieillard lui racontait sa vie via la béante ouverture dans le mur de l'Endroit. Le tout donnant une sorte de look de terrasse à l'intérieur de l'Endroit, laissant malheureusement aussi place à des situations trop nombreuses de conversations indésirables.

J'attendais sagement la demoiselle qui m'accompagnait à ce moment (Mademoiselle A) qui était au petit coin lorsque le vent a soufflé une bride de la conversation ou plutôt, que dis-je, du monologue du vieillard à mon oreille. Pauvre elle. Voyant une autre pauvre victime de la métropole, à sa manière, victime de l'abondance et de son effet pervers, je me devais de réagir. C'est d'ailleurs ce que je fis, en retournant dans l'Endroit pour feinter ma venue nouvelle et ainsi l'obliger à mettre un terme, bien malgré lui, à la conversation à sens unique qu'il tenait à ce moment.

Les yeux de la demoiselle eurent l'air de ceux d'un nomade devant l'oasis, de Bernard Voyer devant le fanion du sommet de l'Everest, d'Yves Corbeil devant la poule .... vous comprenez. Aucun client ne s'était pointé dans les dernières minutes, et elle était bien heureuse d'enfin pouvoir mettre poliment un terme à sa souffrance. J'ai donc feint, à haute voix, être un client désirant une table pour 28 personnes ... L'homme se retourne ayant perdu l'attention de son seul auditoire trop poli, et quitte les lieux. Je dis : " Bon t'as la paix là ! J'peux m'en aller maintenant, ma mission est terminée !! Ça t'arrives pas trop souvent j'espère ? " Et elle de répliquer : " Non ... mais merci !! Vraiment ! Je ne savais plus quoi faire !! " En effet, ça paraissait !

C'était un geste bien, posé non pas comme une "mine", mais bien par gentillesse pour cette pauvre jolie demoiselle, qui ne pouvait agir autrement. Elle était mignonne. Mais c'est tout. J'avais autre chose en tête à ce moment là. Bien trop d'autre chose. Loin d'insister, j'avais continué mon chemin. Et bizarrement, le chemin a décidé de se paver autrement que ce qui était prévu. On s'est salués pendant un bon 2 mois, poliment, avant que ça prenne une autre avenue .... ça vous intéresse ? Ahahah