Blog d'une victime de la métropole

11 avril 2007

Mademoiselle H (Suite ... et fin !!)

Désolé encore des délais. Ça rend les histoires dures à suivre j'en conviens. Je fais faire de gros efforts. Merci Karine de me botter le cul !!

Alors comme je disais, Mademoiselle H s'en vient chez mon ami avec son amie, que nous surnommerons Mademoiselle I, au cas ou son nom referait surface un jour. Avec la vie que je mène ces temps-ci, rien n'est plus probable. Mademoiselle H fait son entrée, avec son enthousiasme et son entrain habituel. Monsieur A ne comprend pas trop pourquoi on s'entend si bien moi et elle. Il ignore qu'on s'est reparlé à quelques reprises sans qu'il ne le sache. En tant que petite rigolotte qu'elle est, elle se met biensûr sur mon cas, bitchant comme bon lui semble. Je m'en sors pas trop mal et c'est avec une bière à la main qu'on fait route vers l'unique voiture que nous prendrons pour sortir. Oui, cela implique que tout le monde retourne coucher chez Monsieur A. Ça promet.

Nous arrivons au Club A, établissement de danse et de consommation d'alcool duquel nous tairons le nom pour préserver l'anonymat des gens pouvant s'y trouver. Les filles sont belles et nombreuses. Monsieur A me dit à l'oreille : Le prochain coup on vient pas de filles. Et moi de me dire à moi-même : pareil comme si c'était mon idée !!

On est 4, deux gars deux filles. On danse ensemble tout le monde, amicalement. Le regard de quelques-unes des demoiselles présentes me fait en effet regretter d'être accompagné. Mais bon, on est ici pour avoir du FUN. Pas pour chasser ?!? Alors on boit, on danse... et c'est la joie !! Je danse un petit peu avec Mademoiselle H mais je fais bien attention de ne pas aller trop loin, étant donné l'attirance marquée de mon ami Monsieur A pour celle-ci. Lorsque Mademoiselle I (l'amie) décide d'aller fumer dehors, c'est 3 bêtes de la danse en sueur qui la suive question d'aller se rafraîchir un petit peu. Il fait froid. Mon chandail servira donc d'abri non seulement pour moi, mais aussi pour Mademoiselle H, qui grelote comme deux dentiers lousses atteints de Parkingson. Monsieur A nous regarde croche. Je fais comme si je ne le voyais pas et j'expulse Mademoiselle H de ma chaleureuse et accueillante emprise. On retourne danser, avec de s'installer à une table et boire quelques derniers verres. Au passage, je remonte un peu le moral de Mademoiselle I, qui est toute déboutée après avoir reçu des messages textes d'un ex cave. Je laisse un peu Mademoiselle H de côté volontairement pour ne pas nuire à ma relation avec Monsieur A.

Et c'est là qu'on rentre dans la partie psychologique de la chose : POURQUOI, vous mesdames, lorsqu'on vous met de côté, qu'il y ait un attrait quelconque ou non, ça vous allume ??? Je connaissais le phénomène mais je ne l'avais pas vécu depuis un petit bout. Jusqu'à ce qu'on vienne pour sortir du Club A. Monsieur A sort en premier, suivi de Mademoiselle I. (Je soupçonne le coup monté...). Mademoiselle H profite de ce seul et bref instant où nous sommes seuls pour me garocher (le terme est faible) au mur et me frencher ça à pleine bouche. Un spasme ? Une pulsion ? Personne ne le sait. MAIS ... ce que c'était bon comme surprise !!!

On sort finalement. On fait route vers chez Monsieur A. On dort tous là. On reste sage. On s'embrasse un peu ... et c'est tout. On s'en reparle par la suite et les deux on se sent mal à l'aise par rapport à Monsieur A. Il n'y aura pas de suite. On va la rajouter dans la case des bonnes amies. On s'entend bien depuis. Fin de l'histoire ...